Mensonges en Demi-Lune
Vérités de Pleine Lune
Je tiens entre mes mains un songe, celui de l’infini : il est là, partout, irascible guerrier de l’autre dimension, il tiens toutes les sagesses du monde entre son épee et son bouclier.
À nous la fureur de l’aurore, nous, les deux soldats du vent, laissés au bord du fleuve par une crue soudaine.
Nous, prêts à déferler sur les tours d’ivoire de ces grands palais.
Je regarde dehors et je lis dans les pluies d’étoiles les silences qui préparent la guerre sainte. Nos coeurs élançés s’offrent au destin : il nous tient dans sa coupe de jouvence.
Où-est-tu passé, vent du désert ?
Où est ton souffle chaleureux qui brise les rêves ?
Nous offrons nos âmes à ton divin mystère pour y recueillir ta vérité, nous regardons les labyrinthes Aztèques se dessiner et dans une émotion vive j’arrache le mensonge de demain.
Le papillon ébruite la quête du Graal, lui qui ne vit qu’un jour a depuis longtemps contemplé la vie éternelle.
Je quitte la langue de la méandre pour celle de l’Oasis, et dans ses courbes enchanteresses je me donne à ce jour. Je ne connais ni la date ni le lieu mais je sais que l’infini m’y retrouvera. Là, hors du temps et de l’espace, riant de sa création majestueuse.
Qui-est-tu toi qui ne connais le désert ?
Qui-est-tu toi qui ignore la colère ?
Qui-est-tu toi qui file devant les prières ?
Qui-est-tu toi à l’âme si amère ?
Tu es celui qui donne le sens à ma quête. Tu es celui que parfois je guette, au miroir. Tu n’es rien d’autre que le reflet de ma perfection. Tu n’existes pas, sinon pour le dire.
Pour ceux qui ont apprécié ce texte, prenez le temps d’applaudir (avec les petites mains en bas-on peut le faire multiples fois…), suivre mes publications et partager ce poème à qui pourrait résonner avec ces mots. Bonne continuation.